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Bretagne magazine n° 47 : « Nantes, quatre siècles de passion pour les jardins »

   
Auteur : Articles d'auteurs variés sous la rédaction en chef de Tanguy Monnat
Editeur : Bretagne publications
Date de dépôt : 2009

Alors que Nantes* (Loire-Atlantique), sixième commune la plus peuplée de France,est sous les feux de l’actualité avec les floralies internationales, la revue bimestrielle « Bretagne magazine », reflétant l'identité bretonne à travers sa culture, sa nature, son patrimoine, ses hommes et son histoire, sans oublier son potentiel touristique, consacre sa une aux quatre siècles de passion pour les jardins de cette ville au fil d’un dossier spécial de 34 pages. Gloire bien méritée pour le chef-lieu du département de la Loire-Atlantique qui propose 37 m2 d’espaces verts par habitant.

Figure incontournable, Claude Figureau, ingénieur botaniste de renommée internationale, est entré comme simple apprenti au jardin des plantes de Nantes* en 1958 pour plus tard en devenir le directeur, de 1984 jusqu’à sa retraite au printemps 2008. Il est également l’auteur plusieurs articles au sein du numéro 103 la revue 303 (« Végétal »). Dans « Bretagne magazine », il retrace les liens historiques entre les Nantais et leurs jardins, histoire qui commence en 1688 avec la création du jardin des Apothicaires par lettres patentes de Louis XIV. Dans cette épopée, il revient sur les rôles prépondérants d’André Le Nôtre et Jean-Baptiste de La Quintinye. Dans l’introduction des plantes exotiques en France grâce à ses bateaux, le port de Nantes a occupé un rôle essentiel conduisant le bassin de la Loire à devenir la première région horticole. Les premiers cours municipaux de botanique remontent à Jean-Marie Ecorchard, directeur du jardin des plantes, cours que reprendra Claude Figureau en 1998. Cet entretien est suivi d’une promenade au fil du temps à travers les jardins de Nantes : le jardin des plantes de Nantes, le parc du Grand-Blottereau*, le parc de Procé*, le parc de la Chantrerie, le square Maurice Schwob, le parc de la Gaudinière*, le parc de la Beaujoire*, le jardin japonais de l’Ile de Versailles*, le Cimetière parc*, le square de l’île Mabon et le jardin médiéval du musée Thomas Dobrée. Tous ces sites marquent l’histoire des jardins nantais qui évolue toujours notamment avec la prise en compte de la biodiversité. « La notion de mauvaise herbe n’existe plus » comme le souligne Jacques Soignon, directeur du service des Espaces verts et de l’environnement de Nantes.

Les herbiers du muséum d’histoire naturelle de Nantes (le plus ancien remonte à 1789) conservent quelque 200 000 plantes séchées. Elles doivent leur état de conservation et leur éclat au « sublimé corrosif », un mélange d’alcool, de mercure et de cyanure. Les herbiers sont placés sous la responsabilité de Marie-Laure Guérin, conservatrice du muséum qui relate l’aventure des botanistes sous la Révolution et l’Empire herborisant localement ou dans des pays étrangers à l’instar du chirurgien Philibert Commerson. Ils bénéficient actuellement d’un regain d’intérêt et sont toujours d’actualité. Même si la photographie fait partie des outils des botanistes d’aujourd'hui, elle ne constitue qu’une aide à la détermination mais ne remplace pas la récolte d’échantillons.

D’une superficie de 337 hectares, l’île de Nantes constitue le plus grand chantier d’urbanisme français en cours. Il est aussi au cœur de ce dossier car les plantes y ont droit de cité. En témoigne le futur « Arbre aux hérons » dont la première des 22 branches est implantée sur le parvis des Machines, mais aussi l’immeuble « DY 25 Rive gauche » de l’architecte Hervé Beaudoin où les interventions des paysagistes Pénélope Haas et Alexandre Chemetoff.

Au lycée Jules Rieffel à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), les préceptes du « jardin en mouvement » énoncés par Gilles Clément sont ici enseignés depuis 2004 et mis en application. Le jardinier, ingénieur horticole et enseignant rend d’ailleurs visite une fois par an dans le seul site en France proposant cet enseignement aux futurs cadres municipaux des services espaces verts. Ici, il faut d’abord observer avant d’agir afin de respecter la nature et d’être moins dirigiste que le proposait l’enseignement horticole traditionnel.

Le dossier sur la préfecture de région des Pays de la Loire se termine par des portraits de fous de jardins : paysagiste, jardinier, horticulteur ou particuliers. Ainsi, la paysagiste Pénélope Haas prône de laisser le temps aux saisons. Comme elle le dit « ce qui est beau dans un jardin, c’est son évolution ». De ses habitants à son territoire, Nantes mérite assurément le qualificatif de « verte ».

Attention, s'agissant d'une revue, elle ne peut se trouver qu'en maison de la presse ou dans un kiosque. Au-delà de sa période de parution, les internautes intéressés par son acquisition devront donc se rapprocher directement de l'éditeur.

* Plus d’informations

Pour en savoir davantage sur les jardins cités dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur les liens suivants :

Jardin des plantes et jardin botanique de Nantes

Parc du Grand-Blottereau

Parc de Procé

Parc de la Gaudinière

Parc de la Beaujoire

Jardin japonais de l’Ile de Versailles

Cimetière parc



© Conservatoire des Jardins et Paysages / mai 2009

 
100 pages - 5.00 €
     
   
   
   
 
   
 
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