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Le mystère des jardins perdus

   
Auteur : Anthony Eglin
Editeur : Le livre de poche n° 31173
Date de dépôt : novembre 2008

En 2007, Anthony Eglin publie son second roman, « Le mystère des jardins perdus », désormais disponible en édition de poche. Ce Britannique, vivant en Californie et créateur notamment d'une société de films vidéo sur l'art du jardinage, invite à retrouver le professeur Lawrence Kingston, déjà l'un des principaux personnages de son premier roman, « La rose bleue », détenteur du prix Arsène Lupin 2006 (meilleur roman policier). Cette fois-ci, l’aventure se déroule au cours des travaux de restauration d'un jardin. En effet, une jeune Californienne, Jamie Gibson, hérite d'un manoir du XVIIIe siècle dans le Somerset (Angleterre), non loin du jardin de Hestercombe house à Cheddon Fitzpaine cher à Penelope Hobhouse, du jardin de Tintinhull à Yeovil, de celui de Hadspen à Castel Cary, de celui de Barrigton court à Ilminster et des jardins d’East Lambrook manor à South Petherton. Ce mystérieux héritage lui donne envie de restaurer les lieux et de réhabiliter les 4 hectares de jardins du prieuré de Wickersham, ressemblant davantage à une jungle après des années d'abandon. Pour l'aider dans cette entreprise, cette Américaine s'attache les services de Lawrence Kingston, ancien professeur de botanique, directeur de recherches à l'Université d'Edinburgh (Ecosse). Au cours des travaux, une serre victorienne, un bassin, une chapelle abritant un puits circulaire en pierre sont mis à jour. Dans ce dernier est découvert un squelette humain. A partir de là, toute une enquête se déroule au cours de laquelle d'autres morts vont se succéder, mais ne vont jamais arrêter la soif de connaissance de l'expert en botanique qui va l'entraîner sur les traces d'événements survenus au cours de la deuxième Guerre mondiale et sur la piste d'un trafic d'œuvres d'art.

Les amateurs de jardins apprécieront le suivi des travaux, les recherches en archives, le projet de création de la roseraie ou encore les réflexions sur la formation du personnel. La connaissance des jardins de l'auteur permet de trouver de nombreuses références aux plus célèbres jardins britanniques comme celui de l’abbaye de Mottisfont à Romsey, celui de Sissinghurst, les « jardins perdus » d’Heligan à St-Austell ou encore ceux de Kiftsgate court à Chipping Camden (à l’origine du réputé et exubérant rosier grimpant portant le nom de Rosa filipes 'Kiftsgate') ou encore les productions du célèbre David Austin. Assurément évoluer dans une enquête au sein d'un pareil univers constitue des conditions paradisiaques.

Les deux héros visitent le jardin de Hidcote Manor à Chipping Campden, qualifié de « chef-d'œuvre », avec un rapide historique sur l'œuvre du major Lawrence Johnston sans oublier de citer la création du jardin Serre de la Madone* à Menton (Alpes-Maritimes). La description de cette visite permet d'apprécier le décor de ce célèbre jardin avec l'Old garden, le White garden, le Maple garden, le « jardin sur pilotis », le théâtre de verdure et toute la collection de plantes parmi lesquelles sont cités érables du Japon, sceaux-de-Salomon, iris 'Cambridge Blue', pavots d'Orient, agapanthes... Bien d'autres chapitres plongent le lecteur dans les merveilles des jardins, les joies des plantations et les saisons car comme le dit le professeur Kingston : « Les jardins ne sont jamais terminés. Ils sont comme la vie, en constante évolution, toujours changeants, jamais les mêmes d'un jour sur l'autre, sans parler des saisons. ».

* Plus d’informations

Pour en savoir davantage sur le jardin cité dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur le lien suivant :

Jardin Serre de la Madone



© Conservatoire des Jardins et Paysages / novembre 2008

 
352 pages - 6.00 €
     
   
   
   
 
   
 
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