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Villa Arnaga, musée Edmond Rostand

   
Auteur : Jean-Claude Lasserre & Odile Contamin
Editeur : Le Festin
Date de dépôt : juin 2006

A l'occasion des 100 ans d’Arnaga* à Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques), la revue de l'identité culturelle de l'Aquitaine, « Le Festin », réédite cet ouvrage précédemment écrit par Jean-Claude Lasserre (1997). Il est mis à jour et enrichi par Odile Contamin, conservateur du musée d’Arnaga, en consacrant notamment un chapitre spécifiquement au jardin. Ce petit guide retrace l'histoire du lieu et d'Edmond Rostand, l'auteur de « Cyrano de Bergerac ». « Arnaga » provient d’une déformation poétique du nom du petit ruisseau voisin : Arraga (« eau sur des pierres » en basque). Le dramaturge était venu en cure dans la station thermale de Cambo-les-Bains en 1900 pour se remettre d'une grave pleurésie. A l'issue de plusieurs séjours, il décide de s'y établir en construisant une demeure de style néo-basque grâce à l'architecte Albert Tournaire. Simultanément le jardin fut entrepris selon les souhaits et les dessins d'Edmond Rostand ayant consulté des ouvrages des XVIIe et XVIIIe siècles et suivi les conseils de l'architecte paysagiste Pierre Ferret. Il crée ainsi son « poème de pierre et de verdure ». Ce jardin à la rigueur géométrique s'inscrit dans la tradition des jardins dits « à la française » avec une perspective fuyant vers le massif d’Ursuya (Pyrénées) en passant par un miroir d'eau. Il est à noter que la pergola, également dessinée par Edmond Rostand, est inspirée par celle du parc de Schönbrunn à Vienne (Autriche), qu'il avait visité au moment où il écrivait « L'Aiglon ». De l'autre côté de la villa, le jardin dit « anglais » adopte une composition paysagère. C'est dans ce cadre camboarde que le poète invitait ses relations comme Sarah Bernhardt, Anna de Noailles, Pierre Loti et Jean Cocteau. Il souhaitait y finir ses jours, mais le destin en décida autrement. Ce guide présente l'intérieur de la maison avec ses collections et le jardin. Pour se rendre compte de la qualité des aménagements intérieurs et extérieurs, des photographies en couleurs transposent l'atmosphère du lieu et notamment les façades récemment restaurées, l'orangerie, les bassins, les bordures fleuries et les topiaires.

* Plus d’informations

Pour en savoir davantage sur le jardin cité dans cette notice, il suffit d’un simple clic sur le lien suivant :

Jardin d’Arnaga



© Conservatoire des Jardins et Paysages / décembre 2006

 
64 pages - 10.00 €
     
   
   
   
 
   
 
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