Auteur : Maurice Paquier
Editeur : Johanet
Date de dépôt : 2003
« Fluctuat nec mergitur » (« Il est battu par les flots, mais ne sombre pas »), devise de Paris, témoigne combien l'eau est une composante essentielle de la capitale. Ce livre en convainc davantage. Depuis les porteurs d'eau, les puits, les fontaines, les canalisations, les réservoirs, les aqueducs, jusqu'aux stations d'épuration, l'ouvrage aborde la relation particulière entre Paris et l'eau. Au fil des flots bleus de la frise verticale animant chaque page, au cours du temps, sont évoqués les puits artésiens, la Bièvre, les ponts, les bains ou encore les inondations, considérées comme véritables « caprices de la météo ». Mais l'eau se retrouve aussi dans les fontaines. Il y a bien sûr les célèbres fontaines Wallace, du nom de sir Richard Wallace, collectionneur philanthrope anglais et propriétaire en 1870 de Bagatelle. Celui-ci fit installer en 1872 ces fontaines d’eau potable pour les Parisiens. D'autres fontaines occupent une place de choix dans les squares parisiens comme ceux de la Roquette, Jean XXIII (fontaine de la Vierge), la place des Vosges, la place Edouard Renard (datant de 1931 avec un escalier d’eau surmonté de la statue de « la France » (1931) et souligné par deux alignements de palmiers), le jardin des Champs Elysées ou encore la célèbre fontaine de Varsovie au jardin du Trocadéro où, dès les premiers rayons du soleil, se pressent de nombreuses personnes attirées par la fraîcheur de ses eaux. Le puits artésien de Passy, quant à lui, situé dans le square Lamartine (16e arrondissement), a été remplacé par une fontaine d’eau de source. Les parcs parisiens sont également parfois dotés de lacs d'agrément comme à Montsouris, à Monceau avec l’élégante colonnade longeant sa naumachie ou encore aux Buttes-Chaumont. Des chiffres complètent cette étude afin de démonter encore une fois l’importance de l’eau à Paris et combien elle a façonné son paysage.
© Conservatoire des Jardins et Paysages / juin 2005
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198 pages - 53.00 €
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