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Demeure historique n° 156 : « Miroirs d'eau, reflets de l'âme ou de l'architecture »

   
Editeur : La Demeure historique
Date de dépôt : mars 2005

Cette revue de monuments historiques privés est celle de l'association « La demeure historique » créée par Joachim Carvallo, le créateur du potager et des jardins du château de Villandry à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire). Ce numéro de mars 2005 accorde une place importante aux jardins puisqu'il consacre un dossier aux miroirs d'eau, traite du domaine de Freÿr (Belgique) et évoque l'évolution des abords de la Petite Malmaison à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Un miroir d'eau est une composante importante de grands domaines au tracé classique à l'instar du parc et du jardin de la Roche-Courbon à Saint-Porchaire (Charente-Maritime) en couverture de ce numéro. Ces vastes étendues d'eau ayant pour but de refléter les façades des châteaux, entrant ainsi dans le jeu de l'optique, étaient une composante essentielle des compositions classiques chères à André Le Nôtre notamment dans ses perspectives. Henri et Achille Duchêne ont également à plusieurs reprises eu recours à la création de miroirs d'eau. L’article est illustré par les exemples des jardins de Vaux-le-Vicomte à Maincy (Seine-et-Marne), le parc de Courances à Milly-la-Forêt (Essonne), le parc du château de Canon à Mézidon (Calvados), celui du château de Barly (Pas-de-Calais), ceux du Marais à Saint-Chéron (Essonne), ceux du château de Breteuil à Chevreuse (Yvelines) et le parc de Jeurre (Etampes). Les clefs de l’entretien notamment des maçonneries, la lutte contre les ragondins, les introductions de carpes chinoises pour lutter contre l'envahissement par des algues sont dévoilées grâce à l’exemple de Villandry. Les jardins de Freÿr en Belgique Ardennaise sont réputés au-delà des frontières. Un article de Noël Mouré explique comment, afin d'éviter une hasardeuse transmission ou éclatement, la famille propriétaire et résidant au château depuis 630 ans, a opté pour l'apport du domaine à une association type ASBL (Association sans but lucratif) dont les membres ne sont pas tous issus de cette famille. Les droits d'entrées des 15 000 visiteurs annuels ne suffisent pas à supporter les dépenses courantes. Enfin, malgré son classement il y a 10 ans, un dernier article sensibilise sur le sort de la Petite Malmaison dont l'environnement immédiat est bien mis à mal avec le bouclage ouest de l'autoroute A 86 ou encore le nouvel immeuble en verre d'un concessionnaire automobile à 200 mètres. Cet article interroge sur la priorité du patrimoine face aux intérêts extérieurs.

© Conservatoire des Jardins et Paysages / juin 2005

 
64 pages - 9.00 €
     
   
   
   
 
   
 
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